jeudi 22 août 2013

BIENVENUE AU DMC Detroit Medical Center


Le D3 Hospital entame un nouveau projet: la création d'un dispensaire, afin d'offrir des soins gratuits aux plus démunis.
Intégré au sein de l'établissement, ce nouveau service serait financé par une association de compagnie d'assurance et/ou d'investisseurs  (généreux) et indépendants.




[1•NÉCESSITÉ DU DISPENSAIRE]

    1.1 • Aux US, la sécurité sociale est quasi inexistante. Le patient paye la totalité de ses frais de santé à moins de :
- pouvoir souscrire une assurance (et ça coute $$$)
- percevoir un faible revenu = bénéficiaire de MEDICAID*
- avoir + de 65 ans = bénéficiaire de MEDICARE*
* Medicaid et Medicare sont deux systèmes d'assurance-santé gérés par le gouvernement mais qui ne couvrent pas la totalité des frais. Le patient doit encore avancer une grosse partie de la somme de sa propre poche, ce n'est qu'une aide.

((Obama serait d'ailleurs en train de réformer ce système avec un budget de 940 milliards de dollars étalés sur 10 ans - prélévé via des taxes biensûr! - et contraignant tout les citoyens à souscrire une assurance avant 2014, sous peine d'amende. La réforme interdit aux assurances de refuser de couvrir un client, quelques soient ses antécédents médicaux et elle octroie, pour les familles à faibles revenus, une aide financière suplémentaire))

    1.2 • Les frais de santé sont une ruine pour une bonne moitié de la population du pays. De fait il y'a généralement deux options: soit le patient s'endette, pouvant aller jusqu'à la faillite; soit le patient ne paye pas et c'est l'hopital qui perd de l'argent avec les impayés et les frais de justice. Une troisième option existe : "T'as mal ? T'as pas d'argent ?  ... T'es pas malade !" Et beaucoup de maladies qui aurait pu être soignées ont finalement raison de leurs hôtes, pour les envoyer droit au cimétierre.

    1.3 • Le contexte socio-économique du D3 n'a plus besoin d'être présenté. La majorité des habitants n'ont pas d'assurance et sont souvent peu coopératif avec les administrations - on rappelle qu'une blessure par balle traitée aux urgences s'accompagne TOUJOURS d'un coup de fil aux flics, et est censé être suivi d'une petite enquête de routine sur le "pourquoi du comment qu'tu t'es troué mon gars ?"-. Donc l'hopital perd du pognon. De plus il a été le théatre d'au moins 3 prises d'otage et d' un incendie criminel (en moins de 9 mois), a acceuilli de nombreux travaux avant d'être entièrement rénové, sans parler du manque de personnel et de ses mouvements de grèves encore récents, des dossiers médicaux incomplets, etc ...


[2 • FONCTIONNEMENT]

    2.1 • Dans tout les cas, que le patient soit traité avec les avantages du dispensaire ou non, l'hopital ne peut, en aucun cas refuser de donner les soins nécessaires aux patients, quelque soit la situation financière de ces derniers.

    2.2 • Le dispensaire prendait une place importante aux urgences. Sitôt qu'il a été établi que le patient est en mesure de régler "normalement" la facture, il ne dispose d'aucun des avantages proposés par le dispensaire.

    2.3 • En cas contraire, si le patient  ne dispose pas d'assurance, ni d'aide gouvernementale, ni de revenus suffisant pour assumer les frais, il devra suivre une série d'examens pré-établis pour aboutir au diagnostique qui lui donnera droit à des soins eux aussi pré-établis. Une sorte de sainte grille des charges ne couvrant pas forcément les cas "très" particuliers.

    2.4 • Le médecin qui procède à l'examen doit justifier son diagnostique de manière impeccable pour éviter les soins et/ou examens (autrement dit, les dépenses) inutiles.
[Rappel :] Le dispensaire est financé par une association.
(( P.S. : Evidement les médecins peuvent tout à fait tenter de justifier des examens/soins superflus aux yeux de l'administration))

    2.5 • Les examens "superflus", non pris en charge par le budget alloué par l'association seront du ressort financier de l'hopital - l'administration de l'établissement payera de sa poche -

    2.6 • Types de pathologies et suivis de patient pris en charge par le dispensaire (en dehors des Urgences) : grossesse et gynécologie, maladie chronique, vaccination, soins dentaires, cancers, réeducation motrice, toxicologie ((?)), ... à vrai dire à peu près toutes les consultations que l'on peut trouver dans un hopital.
Le dispensaire peut assumer le suivi complet dans certains cas, mais dans les cas les plus importants , comme les cancers ou les cures de désintox, les patient pourront être "drivés" vers d'autres centres abilités à traiter correctement ces pathologies. ((nécessité de respecter une certaine cohérence, ceci variera en fonction des joueurs présents à certains postes, ou non...))


[3 • STRUCTURE ET POSTES À POURVOIR]

Le Dr. Syllia Graves est d'ors et déjà promue au poste d'Administrateur de l'hopital. Elle contrôlerait donc les diagnostiques et la pertinence des soins/examens préscrits. Elle serait également tenue de se plier au budget alloué par l'association de financeurs. (puisque sans cela c'est au budget de l'hopital qu'il incombe de payer ces soins). Elle est aussi le médecin légiste (autopsies, examens/prélèvements à visées julidicaires, alcoolémie, coups et blessures, viols etc)

Le dispensaire (et l'hopital en général ) auraient besoin de:
((de joueurs pour remplir les rôles, parce que bien sûr même sans acteurs, l'hopital grouille de tout le personnel nécessaire))

- Médecins de spécialités diverses
- Infirmier(e)s
- Aides-soignant(e)s
- Anesthésiste (role important, pouvant traiter les états d'insconciences, les toxicomanes, problème de dysfonctionnement respiratoire / cardiaque / cérébraux, etc) c'est lui qui maitrise le mieux la connaissance de tous les produits pharmaceutiques,et surtout les stupéfiants (ces stupéfiants sont les mêmes utilisés dans le milieu médical ou par les toxicomanes, dérivés morphiniques, etc etc)


[4 • SECURITE]

4.1 • les médicaments :

    4.1.1 • dits "stupéfiants"

ils sont sous clés, seuls les médecins, le pharmacien de l'hopital et les infirmières en chef les possèdent
chaque sortie de l'un d'eux est consignée dans un registre, avec le numéro de lot, la quantité et les signatures du délivrants (celui qui ouvre l'armoire) du receveur (celui qui vient les chercher) du prescripteur et le nom du patient
bref, tout ça pour dire que ça ne sort pas comme ça, on sait qui que quoi, c'est tracé et archivé

    4.1.2 • les autres drogues (médicaments) :

ils sont rangés sans plus de sécurité que ça, mais sont consignés dans un registre les différentes prescriptions, surtout à visée budgetaire

4.2 • LA SECURITE GLOBALE :

     4.2.1 • la surveillance (contrat avec la société privée KSS Keep & Silent Security)
       
            4.2.1.1 • Vidéo
           
nombreuses caméras disséminées dans l'hopital, matériel de pointe, discret, les vidéos sont enregistrées et archivées (une copie envoyée par mail sécurisé au commissariat, visualisable uniquement via un mandat, et une copie envoyée par mail sécurisé sur un serveur extérieur à la ville)

            4.2.1.2 • Agents de sécurité

des agents dans un poste de sécurité visionnent les vidéos en temps réel et sont donc en mesure d'intervenir à tout instant (eux mêmes ou appel au commissariat), acte de vandalisme, d'aggression, de fuite, ou d'entrée en force... sont donc impossible ou du moins sujet à conséquences

sur le parking un maître chien et son chien, même duo sur les quais de déchargement (matériel et arrivée de corps)

    4.2.2 • les visiteurs

les visiteurs sont tous listés, un registre à l'accueil et dans les infirmeries des services liste les noms des personnes venant pour consulter, pour être hospitalisées ou pour visiter un patient

de même que si le patient n'a pas informé ses proches ou s'il a signifié à l'hopital qu'il ne souhaitait pas de visites, les visiteurs ne se verront pas autorisés à savoir qui est hospitalisé ou non et ne pourront donc pas visiter de patients, secret médical oblige (sauf le service maternité, sorte de no man's land où tout le monde peut entrer/sortir comme il veut, les bébés étant néammoins munis de bracelets faisant sonner un détecteur s'ils sont sortis du service et la nurserie est fermée grâce à un code digital, et les visites causant des troubles sont bien sûr repérées cf. 4.2.1 • la surveillance )


en résumé l'hopital n'est pas un moulin ouvert à tous, ni une salle de jeu, ou petit troquet du coin, toute personne perturbant les lieux sera reconduite à l'extérieur, et toute dégradation ou acte de malveillance sera suivie d'un dépot de plainte

((by sharpe & Syllia))

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