mercredi 30 avril 2014

Les propos racistes de Donald Sterling

Donald Sterling suspendu à vie après ses propos racistes

 

La (National basket association) n'a pas tardé a réagir et l'a fait avec la manière. Après les propos racistes de Donald Sterling, le propriétaire des Los Angeles Clippers, la ligue américaine de basket a décidé de le suspendre de ses fonctions à vie et l'a condamné à une amende de 2,5 millions de dollars, le montant maximum prévu par le règlement.

En revanche, le propriétaire de la franchise californienne, actuellement engagée dans le premier tour des play-offs face à Golden State, ne sera pas contraint de vendre le club.

C'est Adam Silver, le patron de la NBA, qui l'a annoncé ce mardi à l'occasion d'une conférence de presse.  Ce dernier a également présenté ses excuses auprès des personnes offensées par les propos de Donald Sterling, «contraires aux principes de la NBA, une ligue multi-culturelle et multi-ethnique.» «M. Sterling est donc interdit à vie de toute association avec la NBA ou les Clippers, et de toute activité au sein de la ligue, a-t-il ajouté. Il est également condamné à une amende de 2.5 millions de dollars, qui seront donnés à des associations qui luttent contre la discrimination».

«Tu n'as pas à te montrer à côté de noirs»

Le site TMZ, spécialisé dans l'actualité des célébrités, avait lancé «l'affaire Sterling» en mettant en ligne l'enregistrement d'une conversation de dix minutes entre un homme présenté comme Donald Sterling et une femme d'une vingtaine d'années identifiée comme V. Stiviano, sa compagne.

Sterling lui reproche d'avoir publié sur son compte Instagram une photo la montrant aux côtés de Magic Johnson, l'ancienne star des . Le ton monte et l'homme d'affaires, dont la fortune réalisée dans l'immobilier est estimée à 1,9 milliards de dollars (1,3 Mds d'euros), révèle son vrai visage. «Sur ton Instagram de merde, tu n'as pas à te montrer à côté de noirs», lance-t-il à la jeune femme, qui lui objecte qu'elle est elle-même d'origine mexicaine et afro-américaine. «Tu peux coucher avec (ndlr : des noirs), tu peux les faire venir chez toi, tu peux faire ce que tu veux avec eux, mais la moindre des choses est de ne pas en faire la publicité et les amener à mes matchs», s'emporte-t-il. Des propos qui avaient été immédiatement condamnés par la NBA et même Barack Obama, le président des Etats-Unis.

Source : Le Parisien

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